Boîte de nuit à Paris Region

Capitale de l’amour, de la gourmandise mais aussi de la fête, moult soirées plus ou moins arrosées imprègnent les rues et les murs de Paris. À l’arrivée des lampadaires au 19e siècle, la Ville Lumière se transforme, apportant avec elle les loisirs nocturnes.

Quelle est l’origine du clubbing ? S’il fut une époque où les bals faisaient danser la Cour et le peuple, les boîtes de nuit telles qu’on les connaît aujourd’hui n’ont vu le jour que bien plus tard. Au 19e siècle, les rues parisiennes s’illuminent et le Boulevard, reliant la Madeleine à la Bastille, est le cœur battant des activités festives et des divertissements parisiens. Ce lieu emblématique abrite une multitude de théâtres, bars, cafés, cabarets et restaurants, qui s’enflamment la nuit venue. Les festivités y perdurent bien après minuit. Au petit matin, le quartier devient un point de convergence entre les travailleurs matinaux et ceux qu’on appelle encore aujourd’hui les “noctambules”.

À ce moment, les bals publics ont la cote. Les gens se rassemblent, qu’importe leur genre, leur ethnie ou leur classe sociale avec simplement l’envie de danser jusqu’au bout de la nuit.

Quelques décennies plus tard, comme de nombreuses tendances, les bals s’essoufflent, laissant place à une nouvelle ère : celle des jazz clubs. De Montparnasse à Saint-Germain, les Années folles font rage. On y découvre cette musique venant de l’autre côté de l’Atlantique, mais pas que. Les danses libérant les mouvements, telles que le shimmy et le charleston font aussi leur entrée, dans des lieux emblématiques comme le renommé Bœuf sur le toit.

Pendant la guerre, on estime que le clubbing moderne fait son apparition. Les jeunes et moins jeunes se retrouvent clandestinement dans des caves pour swinguer au rythme des vinyles sauvés des mains nazies. Bepop, boogie-woogie et jitterbug viennent ensuite enflammer le dancefloor apportant avec elles les premières boîtes de nuit officielles.

Impossible de passer devant lui sans lever les yeux. Le Grand Rex impose son style à Paris. Si depuis 1932, il est le rendez-vous favori des cinéphiles, il cache aussi dans ses entrailles un haut lieu de la vie nocturne : le Rex Club. À son ouverture, c’était une simple salle de concert qui s’est transformée en club de musique électronique en 1995.

Avant ça, tous les styles se mêlent : techno de Detroit, house de Chicago et hardcore de Francfort côtoient le hip-hop ou encore le rock gothique. Ces soirées deviennent rapidement célèbres, dépassant les frontières de Paris Region et même de France. Vingt-cinq ans plus tard, il continue d’enchanter les nuits parisiennes.

Bars dansants ou qui se transforment en boîte de nuit après minuit, l’offre est pléthorique à Paris Region. Vous n’avez pas envie de payer l’entrée d’un club ? Vous voulez déjà danser à l’heure de l’apéro ? Les bars se mettent au diapason. Dans le jargon parisien et régional, on surnomme ça le bar de nuit. Au croisement entre le club et le bar, il est souvent ouvert dès l’heure de l’apéro et ferme ses portes un peu plus tôt qu’une boîte de nuit.

Niveau ambiance, il n’a rien à envier à ses confrères, bien au contraire. Dj sets ou live, les goûts sont variés : techno, house, jazz, rap, disco ou même country. Parmi eux, le 4 Eléments est un bar-club électro qui offre des DJ sets de house et techno. Parmi ses atouts, on compte une happy hour de 18h à 21h et des soirées prolongées jusqu’à 4h du matin le week-end.

Vous aimez l’ambiance bar et club mais vous enfermer pendant des heures ce n’est pas votre dada ? Paris Region a encore une fois réponse à tout. Rosa Bonheur à l’Est est une guinguette située au bord du lac des Minimes, dans le bois de Vincennes. Au menu : ambiance festive avec tapas maison, pizzas au feu de bois et sélection de vins et champagnes. Chaque dimanche, venez revivre l’apogée des bals musette traditionnels. Dansez et profitez de la vue, le tout dans une ambiance joyeuse. Si l’oiseau de nuit en vous commence à fatiguer c’est le compromis idéal.

Vous faites partie des nombreux noctambules qui aiment taper du pied. Ceux qui lèvent la main et bougent la tête en rythme. Pour vous, la journée se vit la nuit. Et Paris Region l’a bien compris. À l’instar de ses nombreuses boîtes de nuit à l’ambiance électro mais aussi techno, elle aime aussi remuer les jambes.

Pour se satisfaire de ce mood underground, partez au Sacré. Club électro situé dans le 2e arrondissement de Paris, il arbore une déco industrielle avec sol en béton et voûtes de fer. DJ sets, musique live et stand-up sont là pour satisfaire toutes les envies. Le lieu comporte deux salles : un disco bar avec tapas maison et concerts de jazz ou rock et un club dédié à l’électro pour se déhancher jusqu’au petit matin.

Danser sur sa musique préférée en frottant le parquet, l’écouter en chantant sous la douche et savourer le plaisir ultime de l’entendre en soirée (après l’avoir discrètement chuchoter au Dj)… Les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte et le frisson de pouvoir enfin chanter et danser sur cette mélodie qui vous enivre. Un sentiment qui en exalte plus d’un. Et à raison ! Pour satisfaire tous ces petits plaisirs, Paris Region se pare de toutes sortes de clubs.

Un besoin de ressortir le patte d’eph’ et le haut à paillettes ? Direction Pamela. La décoration évoque les années 70 : boules disco, ambiance tamisée, alcôves aux motifs en aluminium ou rouges et canapés rétro. Rebaptisé en l’honneur de la compagne de Jim Morrison, ici, on passe de la musique house, techno et surtout disco. De quoi passer une soirée mouvementée jusqu’à l’aube.

Vous, c’est le hip-hop qui vous anime, la musique qu’on entend à la radio, celle qui arrive en top des playlists. L’Arc est maître en la matière. Face à l’Arc de triomphe, il est le cœur même des nuits parisiennes. Entre luxe et opulence, il accueille les VIP du monde entier pour des soirées festives. Ici, exit les claquettes chaussettes et place aux tenues chics. C’est la boîte de nuit pour briller sur la piste.

Vous avez toujours rêvé de pouvoir vivre l’effervescence d’un festival toute l’année ? À Paris Region, c’est possible. Il suffit de vous rendre à Wanderlust pour comprendre. Déhanchez-vous sur des airs de musique urbaine et électro tout en admirant un cadre tout droit sorti d’un jeu vidéo. Une immense esplanade en bois surplombe la Seine, un long tunnel vert fluo vous conduit au cœur du projet… Les basses résonnent intensément et vous promettent d’ores et déjà une nuit électrique.

Célébrer les genres, les orientations, les origines, c’est aussi ça les boîtes de nuit à Paris Region. Qu’importe votre statut, d’où vous venez, qui vous êtes ou ce que vous aimez, ils vous ouvrent les portes d’un monde qui rassemble chaque personne autour d’une même chose : le plaisir de festoyer.

Et si vous cherchez un club gay de référence au cœur de la capitale, partez au Gibus. Lieu emblématique de la fête parisienne près de la place de la République, le Gibus anime les nuits de Paris depuis plus de 50 ans. Il combine une salle de concert et une boîte de nuit avec une programmation clubbing de haut niveau. Des artistes célèbres comme les Sex Pistols, Iggy Pop, Bob Sinclar et les Daft Punk ont foulé sa scène, rien que ça.

Plutôt un bar-club queer féministe ? Direction la Mutinerie située au cœur du Marais à Paris. Reconnaissable à sa devanture noire avec le nom en grosses lettres rouges, ce lieu militant et collectif est décoré de façon grunge avec un grand drapeau LGBT et un billard central. La programmation éclectique comprend concerts, conférences, DJ sets, ateliers, performances, cours de self-défense, et plus encore.