La Seine au cœur des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024
- Paris 2024
- Paris Region dans les pas des athlètes
- La Seine au cœur des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024
Elle a créé Paris. Elle l’a nourri, elle l’a englouti quelques fois. Mais elle l’a surtout développé. Depuis les premières pierres de Lutèce à la Ville Lumière d’aujourd’hui, la Seine a fait le rayonnement et la puissance de Paris. Ce fleuve emblématique, pourtant le plus court de France, relie 14 départements et termine sa course dans la Manche. C’est la voie navigable la plus fréquentée de France avec 21,3 millions de tonnes de marchandises qui y transitent annuellement. Ses flots ont transporté aussi les meilleurs athlètes du monde. Durant les Jeux Olympiques, la Seine a prouvé aux Parisiens comme aux visiteurs qu’elle est plus que jamais le cœur battant de notre capitale.
La cérémonie d’ouverture : la révolution des JO français
En France, il est de notoriété publique que l’on aime faire les choses différemment. Alors, pour la toute première fois dans l’histoire des Jeux Olympiques modernes, la cérémonie d’ouverture n’a pas lieu dans un stade.
« Ce qui est très pertinent aussi avec le choix de mettre la cérémonie d’ouverture olympique sur le fleuve, c’est que l’histoire de Paris et de France, elle est là. Elle est inscrite ici, dans les bâtiments, dans les architectures. […] On a étudié, fouillé, visité, cherché dans tout ce parcours ce qui pourrait faire spectacle pour en retirer une histoire de la France mais aussi une identité de Paris. »
— Thomas Jolly
La Seine : scène des JO
100 ans plus tard
En 1924, l’interdiction de se baigner dans la Seine a mis fin aux rendez-vous rafraîchissants des Franciliens. Il s’agissait alors de protéger la santé de tous. 100 ans plus tard, Paris 2024 a redonné de l’espoir. L’évènement a organisé trois épreuves de natation dans la Seine.
En voyant l’ampleur des travaux nécessaires, on comprend rapidement en quoi l’objectif fut difficile à atteindre. 1,4 milliard d’euros : c’est la somme dégagée par les pouvoirs publics pour rendre possible l’impossible. Les actions mises en place ont lutté contre le rejet de polluants dans la Seine. Cela passe, entre autres, par une meilleure gestion des eaux de pluies, l’équipement de certaines stations de systèmes de dépollution et l’interdiction pour les bateaux de rejeter leurs eaux usées dans le fleuve.
Les épreuves dans la Seine
Trois épreuves seront donc réalisées dans la Seine, toutes au départ du pont Alexandre III.
En premier : le triathlon les 30, 31 juillet et le 5 août. Les athlètes s’élanceront dans le fleuve pour 1500m de natation, suivis de 40km à vélo et 10km de course à pied.
Viennent ensuite les épreuves de natation marathon (ou en eau libre) les 8 et 9 août. Femmes et hommes suivront le même parcours. Une course de 10 km aussi intense pour le corps que pour le mental.
Les 1er et 2 septembre, ce sera au tour des athlètes paralympiques de braver les flots de la Seine avec le paratriathlon, version sprint du triathlon. Au programme : 750m de natation, 20km de cyclisme et 5km de course à pied.
Les épreuves autour de la Seine
Avec une place prépondérante au cœur de la région, la Seine relie de nombreuses épreuves les unes aux autres, comme elle le fait avec les monuments de Paris. Une proximité dont la ville se sert pour valoriser son patrimoine culturel. Parmi les sites historiques parisiens, voici ceux, proches du fleuve, qui ont été retenus pour accueillir les épreuves :
- Trocadéro : arrivée et départ du cyclisme sur route et athlétisme
- Tour Eiffel : volleyball de plage et cécifoot
- Hôtel de ville : athlétisme
- Accor Arena : basketball, gymnastique artistique, trampoline et basket fauteuil
- Place de la Concorde : basketball 3×3, BMX freestyle, breaking et skateboard
La Seine après les JO : baignade ou pas ?
Qui dit travaux d’envergure dit vision sur le long terme. Les Jeux Olympiques ont offert à Paris un tremplin vers une Seine plus propre et donc, de futures zones de baignade. Pour l’instant, trois sites sont officiellement retenus :
- Dans le parc des Rives de Seine, avec vue sur l’île Saint-Louis
- Près du port de Grenelle, face à l’île aux Cygnes
- Au port de Bercy, au niveau de la Passerelle Simone de Beauvoir
En attendant leur création, pourquoi ne pas faire un tour du côté des spots de Paris Plage ou sur la péniche Polpo ?
Les athlètes (presque) les pieds dans l’eau
Le Village pour les JO
L’échéance des travaux du Village des athlètes est annoncée pour fin 2023. Vous avez donc encore un peu de temps pour profiter des visites organisées sur le chantier de 52 hectares.
Sa position, à cheval sur Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine et l’Île-Saint-Denis, a été stratégiquement réfléchie. Durant les JO, les 14 500 athlètes et leurs accompagnateurs pourront se déplacer sur la Seine pour atteindre les différents sites des épreuves. Les chanceux éviteront ainsi le trafic et profiteront quotidiennement d’une belle vue sur les rives de la Seine, classées patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le Village après les JO
Depuis toujours, les Jeux Olympiques sont l’occasion pour les pays d’accueil de construire du neuf ou de réhabiliter de l’ancien. Dans le Village des athlètes, Paris fait les deux avec :
- 6000 habitants bénéficiaires ;
- Plus de 2800 nouveaux logements dont 2000 logements familiaux ;
- 800 logements en résidence ;
- Une résidence étudiante ;
- Un hôtel ;
- 2 nouveaux groupes scolaires ;
- 6 hectares d’espaces verts dont un parc public en cœur de quartier ;
- Des espaces verts réservés aux piétons et aux mobilités douces ;
- 120 000m² d’activités, bureaux et services pouvant recevoir 6000 salariés ;
- 3200m² de commerces de proximité.
Ce futur quartier a pour objectif de devenir un lieu de vie et de partage. Et surtout, une preuve de l’engagement de Paris Region, et plus globalement de la France, en faveur du respect de l’environnement.
La Seine : une autre façon de se déplacer
Flâner sur les flots
Durant les JO, certaines zones de la Seine seront protégées. Entre autres, la partie devant le Village des athlètes et celle où les épreuves de natation se dérouleront. Avant que le fleuve ne devienne le terrain de jeu des sportifs, profitez de ses paysages le temps d’une croisière.
Le choix est large, il y en a pour tous les goûts. Notre dernier coup de cœur en date ? Ducasse sur Seine : une croisière gastronomique sur un bateau 100% électrique.
Naviguer en douceur
Pour respecter le calme de la Seine, notamment dans les zones où elle est encore entourée de nature, rien de tel que la mobilité douce. Elle prend plusieurs formes : canoë, kayak, paddle, voile, aviron, canotage… Quel que soit votre choix, la balade promet d’être agréable.
Découvrir la capitale autrement
Les Jeux Olympiques de 2024 donneront à Paris un visage bien différent du quotidien. C’est l’occasion pour les Franciliens et les visiteurs de (re)découvrir la capitale sous un nouveau jour.