Passage des Panoramas

Situé dans le 2ème arrondissement de Paris, à deux pas du Musée Grévin, le passage des Panoramas étire ses galeries Belle Époque entre le boulevard Montmartre, au nord, et la rue Saint-Marc, au sud. A l’amoureux d’urbanisme XIXe, au gastronome, à l’amateur de lèche-vitrine ou encore au simple promeneur s’offre ici une magnifique page du patrimoine architectural parisien.

Un raccourci vers l’histoire

Le passage des Panoramas est considéré comme l'un des passages parisiens les plus anciens. Construit en 1800, à l’emplacement de l'ancien hôtel de Montmorency, il doit son nom à deux tours de 17m de diamètre et 20m de haut.

Après avoir acquis l'hôtel, William Thayer, armateur américain et promoteur, ouvre un passage couvert bordé de boutiques entre les rotondes et y déploie à l’intérieur deux toiles peintes à 360°, l’une figurant une vue générale de Paris, l’autre l’évacuation de Toulon par les Anglais en 1793. Le passage des Panoramas est né. C’est alors un raccourci entre le quartier du Palais Royal et les quartiers neufs qui commençaient à se construire au-delà du boulevard Montmartre.

Malgré la disparition des panoramas en 1831, le passage conserve son nom et demeure un des lieux favoris de promenade des Parisiens. Avec ses toitures vitrées et son éclairage au gaz dès 1817 (c’est le premier lieu public de la capitale qui en est doté), il inspire ainsi les galeries marchandes du XIXe siècle et les centres commerciaux couverts du XXe siècle.

Un temple de la gastronomie

Protégé de la saleté des rues parisiennes du XIXe siècle grâce à sa verrière, le passage des Panoramas est connu dès son ouverture pour ses commerces de bouche et boutiques haut de gamme.

Encore aujourd’hui s’y nichent toujours plus de lieux de gourmandise, pour tous les budgets et pour tous les goûts, de la tradition bistrotière parisienne à la trattoria survoltée.

On ne manquera pas en particulier de jeter un œil au numéro 47, où le Caffè Stern s’est établi dans le seul local dont la décoration intérieure n’a pas été modifiée depuis la construction du passage.

Avis aux chasseurs d’autographes : c’est à quelques pas de là que vous découvrirez, au 17, l’entrée des artistes du théâtre des Variétés, peut-être aurez-vous la chance d’y rencontrer les acteurs que vous venez de voir jouer !

Vous pouvez aussi en profiter pour entrer au Musée Grevin, de l'autre côté de la rue.