New Morning

Logé dans la rue des Petites-Écuries, près de la gare de l’Est, ce loft spacieux de 500 places s’impose comme une destination obligée pour l’amateur de jazz en particulier et de concerts d’anthologie en général. La particularité de cet endroit mi-salle de concert, mi-club ? L’incroyable proximité des artistes avec le public. Sans décor, avec des airs de studio, de club, de hangar, de garage, mais aussi de « rêve ouvert » : une « enclave de liberté », comme proclame la propriétaire.

Des concerts mythiques

Tous les fans de musique ont des souvenirs uniques de concert dans le chaudron du New Morning. Pour certains, ce sont les concerts improvisés de Prince, pour d’autre les bœufs de Dizzie Gillespie ou encore les envolées dub des vétérans Skatalites.

Cette histoire d’amour musicale avec cette salle que partagent artiste et public, on la doit à Eglal Fahri, grande dame du jazz, qui ouvrait en 1981 (à 60 ans !) ce lieu, dans une ancienne imprimerie, pour en faire un club populaire et exigeant.

Quarante ans plus tard, la mission est plus qu’accomplie. Le New Morning est devenu une salle mythique de la capitale ! C’est sa fille Catherine Fahri qui a repris le flambeau avec du jazz bien sûr, mais les murs vibrent également au rythme de funk, d’électro et de musique du monde pour une ambiance toujours aussi incroyable. Ici, tout est « dans l'éclat éblouissant de l'instant », comme l'a écrit un autre amateur de jazz, Jean-Paul Sartre.

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