L’Ours

Il en faut certes peu pour être heureux, mais L’Ours ici n’est pas Baloo mais Jacky. Chef reconnu qui s’est formé parmi les plus grands en Bretagne, puis à Chamonix, Gstaad, Zurich, Tokyo et Sendai. Il est venu trouver sa nouvelle grotte près du Château de Vincennes, un lieu brut qu’il a façonné à son image. Accessible mais à la fois cachée, sa cuisine devient sa tanière, là où chaque jour il laisse place à sa créativité pour façonner des menus en plusieurs temps…

La tanière du chef : entre partage, plaisir et étoile

Une fois passé la porte de L’Ours, le décor se dessine. Le chef, accompagné de son épouse Valérie Ribault et de l'architecte Caroline Tissier, a conçu un lieu où la nature est omniprésente, où les influences se croisent, et où les matériaux bruts tels que l'acier, le béton et le cuivre sont de rigueur. Presque comme dans une jungle un tantinet design, un ours accueille les convives dès l’entrée. Une imposante sculpture lumineuse vient éclairer la pièce et révéler des jeux d’ombre avec la lumière extérieure. Un hublot creusé à même le sol laisse entrevoir la cave à vin comme enfouie dans un terrier et qui dispose de plus de 300 références. Tout au fond, se cache le repaire de celui qui se fait surnommer l’ours : une cuisine ouverte avec, pour les plus chanceux, une table d'hôtes. À l’aide de ses équipes, il peaufine ses menus avant de sortir saluer d’un coup de patte ses hôtes.

La finesse dans une patte d’ours

Au gré de ses envies, il réinterpréte, transforme et associe des ingrédients de premier choix à des saveurs exquises. Entre souvenirs et produits de terroir, météo et saisons, laissez Jacky vous transporter dans son univers. Une carte résolument créative qui s’accompagne d’une étoile au guide Michelin. Côté esthétisme, rien n’est laissé au hasard, les créations sont aussi séduisantes à l’œil qu’au goût. Vous découvrirez des touches subtiles de la cuisine japonaise, avec le Dashi d’hiver ou le bœuf Wagyu, mais aussi des plats plus traditionnels tels que le filet de veau du Pays Basque, ou encore le rouget rôti accompagné de son siphon de fumet de poisson. Pour la partie sucrée, c’est le chef Hugo Correia qui prend les commandes. Desserts autour de la mangue, de la figue ou encore de la noix de coco, la touche finale s’annonce très douce. Mais L’Ours aime aussi le fromage et propose une assiette de fromages affinés.

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